Du livre ouvert à la mauvaise page
mon poème danse sur mes doigts sans anneau
traçant de douces arcanes sur mon visage
avec toutes les ruses et toutes les muses
de l'enfance qui passait justement par là
Ô, hasard, je cueille la rose endormie
pour la donner quand même en pâture
à la bête qui l'étranglera peu de temps après
Cette rose fauve qui fait encore pleurer
d'innocence et de naîveté
les rivières et les grands fleuves
qui traversent des déserts si immenses
qu'elle n'a pas assez de mon épaule
pour y épancher ce flot d'épines au pied
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