Le Devoir - 14 novembre 2016 Bravo Pascal! |
Depuis trois jours, le vent d'automne n'a pas perdu un seul instant
à souffler son haleine plutôt frisquette à travers nos os usés et fragiles.
Cheveux au vent à chaque pas dans cette mouvance qui nous bouscule
à travers les certitudes démolies et les déceptions à peine ravalées
Debout et décoiffée, le cœur en miettes de feuilles tombées d'arbres nus
le vague à l'âme me rappelle que la poésie n'est pas prête de mourir.
Salut à toi, pour toujours, Leonard Cohen, le plus grand des sionistes
qui a sculpté dans le bois de ta guitare des mots de chansons inoubliables.
Repose en paix,
et que ta voix tantôt rauque, tantôt suave
soit encore longtemps entendue!
et que ta voix tantôt rauque, tantôt suave
soit encore longtemps entendue!
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